Rappel des derniers événements
Lilia et ses amis nains ont découvert dans de vieux parchemins runiques l’existence de failles apparues il y a plus de mille ans. Lors de leur expédition vers une ancienne forteresse naine, ils ont déchiffré des textes confirmant que ces failles menaient à d’autres temps et dimensions. Entre-temps, des tensions sont apparues entre les elfes et les humains après l’installation du campement humain près de la faille, provoquant l’inquiétude des rois elfes et nains.
Lilia, déterminée et impatiente de découvrir ce qui se cache de l’autre côté de la faille, décide de préparer une expédition secrète. Elle sait que cette décision est risquée, mais son âme d’aventurière ne peut résister à l’appel de l’inconnu.
Lilia (pensant à elle-même) : « Je dois savoir ce qu’il y a de l’autre côté. Ce monde inconnu m’appelle, et je ne peux l’ignorer. »
Pendant plusieurs jours, Lilia rassemble discrètement des provisions et des artefacts magiques. Elle choisit les objets les plus utiles : une bourse de potions de guérison, une carte magique pour retrouver son chemin, et son arc avec un cristal puissant. Chaque soir, elle vérifie son équipement, s’assurant que tout est prêt pour son départ.
Le jour du départ
Lilia, déterminée, s’éclipsa discrètement de la maison familiale à Valandor. Elle avait préparé son sac avec soin et une cape sombre pour se fondre dans l’obscurité. Le cœur battant, elle s’enfonça dans la nuit, traversant silencieusement les rues endormies de la cité elfique.
Elle marcha avec précaution, longeant les sentiers forestiers jusqu’au camp des nains. Les sentinelles, engrossées dans leur garde, ne remarquèrent pas sa présence furtive. Lilia continua son chemin, passant près du campement des humains. Les lumières des feux de camp illuminaient les tentes et les silhouettes endormies. Elle les contourna habilement, veillant à ne pas faire de bruit.
Enfin, elle arriva devant la faille, illuminée d’une lumière bleutée et pulsante. Lilia s’arrêta un moment, reprenant son souffle et rassemblant son courage.
Le Contact avec la Faille
Lilia tendit lentement la main vers la faille, son cœur battant la chamade. À mesure que ses doigts s’approchaient de la surface lumineuse, elle ressentit une étrange sensation de froid intense, comme si elle touchait de la glace pure. Ses doigts traversèrent la lumière bleue, et une sensation de picotement parcourut tout son bras. Elle sentit une force inconnue la repousser et l’attirer à la fois.
Lilia (murmurant pour elle-même) : « C’est si étrange… si froid, mais aussi fascinant… »
Elle ferma les yeux et prit une profonde inspiration, puis avança résolument, son corps entier traversant la faille. La sensation de froid se propagea dans tout son être, et pendant un instant, elle se sentit dématérialisée, flottant dans un espace entre les mondes.
Elle rencontre Skarn un géologue en quete de minéraux dans la forêt de Jura.
Quand Lilia ouvrit les yeux, elle se retrouva dans une forêt différente de celle qu’elle connaissait. Les arbres étaient plus petits, les feuilles aux couleurs vives, et l’air avait une odeur fraîche et nouvelle. La lumière du matin filtrait à travers le feuillage, créant un tableau enchanteur.
Elle se retourna et vit la faille derrière elle, toujours présente et scintillante. La possibilité de retourner chez elle à tout moment la rassurait quelque peu. Elle prit quelques instants pour s’orienter, observant les alentours.
Lilia (à voix basse) : « Je suis vraiment dans un autre monde… Tout semble si… différent. »
Elle est prête à découvrir les mystères de ce monde inconnu, mais consciente qu’elle pouvait revenir à tout moment par la faille. Sa curiosité et son esprit aventureux prenaient le dessus, et elle savait que son voyage ne faisait que commencer.
Lilia avançait prudemment à travers cette nouvelle forêt, ses sens en alerte. Chaque bruit, chaque mouvement des feuilles lui semblait étrange et fascinant. Elle se demandait quelles créatures habitaient ce monde, quelles cultures et quels secrets elle pourrait y découvrir.
Soudain, un bruit de pas la fit s’arrêter. Elle se cacha derrière un arbre, tendant l’oreille. Les pas se rapprochaient, accompagnés d’un cliquetis métallique. Lilia resserra sa prise sur son arc, prête à réagir.
Un homme apparut dans la clairière, vêtu de vêtements modernes et portant un sac à dos rempli d’équipement. Il avait l’air robuste, avec une barbe courte et soignée. Il scrutait le sol, comme s’il cherchait quelque chose.
Lilia (pensant) : « Qui est-il ? Que fait-il ici ? Peut-être est-il dangereux… »
Prenant son courage à deux mains, elle sortit de sa cachette et s’avança vers lui, son arc prêt mais non menaçant.
Lilia (fermement) : « Qui êtes-vous et que faites-vous ici ? »
L’homme sursauta, levant les mains en signe de paix.
Skarn (surpris, mais calme) : « Oh ! Je suis Skarn, un géologue. Je cherche des minéraux rares dans cette forêt. Et vous, qui êtes-vous ? »
Lilia abaissa lentement son arc, intriguée mais toujours méfiante envers cet étranger.
Lilia (réservée et méfiante) : « Je suis Lilia. Je viens d’un autre monde. »
Skarn écarquilla les yeux, visiblement étonné.
Skarn (curieux) : « Un autre monde ? Comment est-ce possible ? »
Lilia (hésitante, mais honnête) : « J’ai traversé une faille magique. Elle se trouve ici, dans cette forêt. Mais je suppose que vous ne pouvez pas la voir. Il faut une empreinte magique pour la percevoir. »
Skarn (sceptique mais intrigué) : « Une empreinte magique ? Je n’ai jamais entendu parler de ça. Montrez-moi où elle se trouve. »
Lilia hocha la tête et le conduisit vers l’endroit où elle avait traversé. Skarn regarda fixement le vide, incapable de voir la faille.
Skarn (frustré) : « Je ne vois rien. C’est comme si elle n’existait pas pour moi. »
Lilia (compréhensive) : « C’est normal. La magie de mon monde me permet de la voir et de la traverser. Peut-être qu’un jour, je pourrai vous montrer comment, si cela est possible. »
Skarn semblait perplexe, et un flot de questions jaillit de ses lèvres.
Skarn (étonné) : « Magie ? Un autre monde ? Vous êtes sérieuse ? Il n’y a pas de magie ici, à part dans les films. Et des elfes… ça n’existe que dans les histoires. »
Lilia (confuse) : « Films ? Histoires ? Je ne comprends pas ces mots. Dans mon monde, la magie est réelle, tout comme les elfes. »
Skarn fronça les sourcils, essayant de comprendre.
Skarn (interloqué) : « Les films sont des… histoires racontées avec des images animées. Et les elfes, ce sont des créatures mythiques. Mais vous, vous semblez réelle… »
Lilia (perplexe) : « Dans mon monde, les humains ne croient pas aux elfes comme vous le dites. Pourtant, nous existons. Peut-être que votre monde a simplement oublié. »
Skarn (réfléchissant à voix haute) : « Peut-être… Vous avez des questions sur ce monde ? Je pourrais vous aider à comprendre. »
Lilia (intriguée mais prudente) : « Oui, j’ai beaucoup de questions. Commençons par… qu’est-ce que c’est que cet endroit, et que faisiez-vous ici ? »
Skarn (souriant légèrement) : « Nous sommes dans la forêt de Jura. Je cherchais des minéraux rares pour mes recherches en géologie. »
Lilia (curieuse) : « Géologie ? Qu’est-ce que c’est ? »
Skarn (expliquant simplement) : « C’est la science qui étudie les roches, les minéraux et la structure de la Terre. »
Lilia hocha la tête, essayant d’assimiler ces nouveaux concepts. Elle sentait qu’elle avait beaucoup à apprendre sur ce monde, tout comme Skarn devait avoir du mal à accepter l’existence de la magie et des elfes.
Continue le dialogue où Skarn propose de continuer ses recherches de minéraux et où Lilia le suit, il arrive à trouver des cristaux de quartz blanc.
Skarn (enthousiaste) : « Je propose que nous continuions mes recherches de minéraux ensemble. Peut-être que cela nous aidera à en apprendre plus sur cette faille et sur votre monde. »
Lilia (prudemment curieuse) : « D’accord, je te suis. Je veux en savoir plus sur ce monde étrange. »
Skarn hocha la tête et se mit en marche, scrutant le sol et les parois rocheuses autour d’eux. Lilia le suivait de près, observant ses gestes avec attention.
Skarn (pointant une paroi rocheuse) : « Regarde ici, Lilia. Il y a quelque chose d’intéressant. »
Il se pencha et commença à dégager des morceaux de roche avec un petit marteau. Après quelques minutes, il sortit un morceau brillant de quartz blanc.
Skarn (fier) : « Voici un cristal de quartz blanc. Ce type de minéral est très répandu ici. Il a de nombreuses propriétés et peut-être que nous pourrons découvrir quelque chose d’utile. »
Lilia (émerveillée) : « Ce cristal est magnifique. Chez nous, les cristaux ont parfois des pouvoirs magiques. Peut-être que celui-ci a une certaine forme d’énergie aussi. »
Skarn (réfléchissant) : « C’est possible. La science et la magie peuvent être liées d’une manière que nous ne comprenons pas encore. »
Ils continuèrent à explorer la forêt, Skarn trouvant d’autres cristaux et minéraux, tandis que Lilia observait avec fascination. Elle essayait de détecter la moindre trace de magie dans les pierres, se demandant si ce monde avait des secrets cachés.
Skarn (souriant) : « Je pense que nous avons trouvé une bonne collection de cristaux pour aujourd’hui. Il commence à se faire tard, nous devrions trouver un endroit pour camper. »
Lilia (inquiète) : « Est-ce sûr de camper ici ? »
Skarn (rassurant) : « Oui, ne t’inquiète pas. Cette forêt est généralement calme. Nous ferons un feu de camp pour éloigner les animaux sauvages. »
Ils s’installèrent pour la nuit, allumant un feu et partageant des provisions. Skarn raconta des histoires de son monde, des avancées technologiques et des cultures variées, tandis que Lilia parlait de la magie et des créatures de son monde.
Lilia (réfléchissant à voix haute) : « Peut-être que cette faille n’est pas une simple anomalie. Peut-être que nos mondes sont liés de manière plus profonde. »
Skarn (hésitant) : « C’est une théorie fascinante. Si nous parvenons à comprendre cette faille, cela pourrait changer notre compréhension de l’univers. »
Lilia (déterminée) : « Nous devons continuer à chercher des réponses. Ensemble, nous pourrons peut-être percer les mystères de cette faille. »
Skarn (souriant) : « Oui, et je suis heureux de t’avoir rencontrée, Lilia. Nous avons beaucoup à apprendre l’un de l’autre. »
Ils s’endormirent sous les étoiles, chacun rêvant des possibilités infinies que cette aventure pourrait leur apporter, unissant deux mondes séparés par une faille mystérieuse.
Crée une seconde conversion nommé B, dans cette conversation on va parler des personnes dans le monde d’origine qui se demande où est Lilia. Sa sœur Amélie ne comprends pas où elle est et ils la cherchent partout sans se douter qu’elle est partie seule dans la faille.
Amélie (inquiète) : « Où peut-elle bien être ? Elle ne laisse jamais de traces. »
Eldarion (essayant de calmer Amélie) : « Ne t’inquiète pas, Amélie. Peut-être qu’elle est simplement partie explorer une nouvelle partie de la forêt. Elle a toujours été curieuse. »
Amélie (agacée) : « Elle aurait au moins pu prévenir quelqu’un ! Nous avons besoin d’elle ici, avec tout ce qui se passe. »
Eldarion (soupirant) : « Elle est courageuse, mais parfois imprudente. Nous devons organiser une recherche pour la retrouver. »
Amélie (résolue) : « D’accord, je vais parler au roi Aranion et au roi Thorin. Peut-être qu’ils pourront mobiliser quelques hommes pour nous aider. »
Amélie se rendit à la grande salle du conseil où les rois Aranion et Thorin discutaient des dernières nouvelles sur la faille.
Amélie (pressée) : « Mes seigneurs, je viens vous demander de l’aide. Ma sœur, Lilia, a disparu. Nous devons organiser une recherche pour la retrouver. »
Roi Aranion (sérieux) : « Lilia est intrépide. Elle pourrait être n’importe où. »
Roi Thorin (réfléchissant) : « Elle pourrait avoir décidé d’explorer plus en profondeur les environs de la faille. Si c’est le cas, elle pourrait être en grand danger. »
Amélie (désespérée) : « Alors nous devons agir rapidement ! Nous ne pouvons pas la laisser seule là-bas. »
Roi Aranion (calmant) : « Nous mobiliserons des patrouilles pour la rechercher. Mais, Amélie, tu dois rester ici. Nous avons besoin de toi pour coordonner les efforts et pour veiller à ce que nos défenses restent solides. »
Amélie (hésitante) : « D’accord, mais s’il vous plaît, faites vite. Je ne peux pas supporter l’idée qu’il lui arrive quelque chose. »
Eldarion (posant une main sur son épaule) : « Nous la retrouverons, Amélie. Elle est forte et intelligente. Elle saura se débrouiller jusqu’à ce que nous la retrouvions. »
Les patrouilles furent rapidement organisées et envoyées dans différentes directions. Amélie resta à Valandor, rongeant son frein et espérant que sa sœur serait bientôt de retour, sans se douter que Lilia avait déjà franchi la faille, explorant un nouveau monde mystérieux.
Amélie (murmurant pour elle-même) : « Lilia, où es-tu ? Que fais-tu ? Reviens-nous vite, nous avons besoin de toi ici… »
Les jours passèrent, et l’inquiétude d’Amélie grandit. Chaque patrouille revenant sans nouvelles de Lilia ne faisait qu’accentuer son angoisse, la laissant se demander où sa sœur avait bien pu disparaître.
A: Pendant qu’ils étaient en train de discuter près du feu, Skarn se demanda l’âge de Lilia car elle semblait jeune mais bien érudite. Il se demandais aussi que c’était bizarre qu’on se comprenait sans soucis. Lilia se demanda aussi les mêmes questions. (Réponse : Ici Lilia à 78 ans soit environ 16 ans pour un âge humain, Skarn à 30 ans donc 30 ans humain).
Pendant qu’ils étaient en train de discuter près du feu, la lueur des flammes dansant sur leurs visages, Skarn ne put s’empêcher de se poser des questions sur Lilia. Elle semblait jeune mais parlait avec une sagesse et une érudition surprenantes.
Skarn (curieux) : « Lilia, si ce n’est pas indiscret, quel âge as-tu ? Tu sembles jeune, mais tu parles comme quelqu’un qui a beaucoup vécu. »
Lilia (souriant légèrement) : « J’ai 78 ans. »
Skarn (étonné) : « 78 ans ? Mais… comment est-ce possible ? »
Lilia (amusée) : « Les elfes vivent beaucoup plus longtemps que les humains. Dans notre culture, je suis encore considérée comme une jeune adulte. Cela correspondrait à environ 16 ans pour vous. »
Skarn (impressionné) : « C’est incroyable. Moi, j’ai 30 ans, ce qui est considéré comme adulte chez les humains. »
Lilia (souriant tendrement) : « J’ai une sœur qui se nomme Amélie, elle a 160 ans. Cela correspond à environ 28 ans pour vous, donc presque ton âge. Elle est plus âgée et plus sage que moi. »
Skarn (souriant) : « C’est fascinant. Je serais curieux de la rencontrer un jour. »
Lilia (pensant à sa sœur) : « Peut-être que tu le pourras. Amélie est protectrice et courageuse. Elle me cherche sûrement en ce moment. »
Lilia hocha la tête, pensant aux différences entre leurs mondes. Une autre question trottait dans l’esprit de Skarn.
Skarn (réfléchissant) : « C’est étrange que nous puissions nous comprendre si facilement. Nos langues devraient être différentes, non ? »
Lilia (sérieuse) : « Peut-être que la magie de la faille y est pour quelque chose. Les pouvoirs de ce portail sont encore inconnus, même pour moi. »
Skarn (soupirant) : « Ce monde est rempli de mystères. Mais je suis ravi de t’avoir rencontrée, Lilia. Ensemble, nous pourrions découvrir beaucoup de choses. »
Lilia (souriant) : « Moi aussi, Skarn. J’ai hâte de voir ce que ce monde a à offrir. Mais je dois rester prudente. Les humains de mon monde ne sont pas toujours amicaux, et je ne sais pas encore si je peux te faire confiance. »
Skarn (honnête) : « Je comprends ta méfiance. Mais sache que je n’ai aucune intention de te nuire. Mon seul intérêt est de découvrir de nouveaux minéraux et comprendre les mystères de cette forêt. »
Ils continuèrent à discuter, partageant des histoires de leurs mondes respectifs, chacun curieux de découvrir les différences et les similitudes entre leurs réalités. Cette nuit-là, au cœur de la forêt, une alliance improbable commença à se former, marquée par la curiosité et la quête de connaissance.
Engendre des accusations graves et infondées entre les humains et les elfes pour intensifier les tensions entre les deux peuples. Ces accusations devraient être suffisamment sérieuses pour attiser les rancœurs et les suspicions, créant ainsi un climat propice à l’escalade des hostilités, pouvant éventuellement déclencher une bataille ou même une guerre ouverte.
Les tensions montaient de plus en plus entre le camp des humains et celui des elfes. Des rumeurs circulaient parmi les elfes : plusieurs femmes avaient été capturées et violées par des humains. Le roi Aranion, furieux et indigné, convoqua Marcus pour une audience d’urgence.
Aranion (colérique) : « Marcus, des accusations graves pèsent sur ton camp. Il semblerait que des humains aient capturé et violé des femmes elfes. Que comptes-tu faire pour réparer cette infamie ? »
Marcus (abasourdi) : « Quoi ? Je n’étais pas au courant de tels actes ! Je refuse de croire que mes hommes aient pu commettre une telle barbarie. »
Aranion (froidement) : « Que tu le croies ou non, ces faits sont réels. Mes éclaireurs ont confirmé les témoignages des victimes. Je ne tolérerai pas de tels actes sur mon territoire. »
Marcus (essayant de garder son calme) : « Je vais enquêter immédiatement et trouver les coupables. S’ils existent, ils seront sévèrement punis. Mais je vous assure, roi Aranion, que je n’ai rien à voir avec ces atrocités. »
Aranion (menaçant) : « Tu as intérêt à agir vite, Marcus. Si justice n’est pas rendue, je n’aurai d’autre choix que d’attaquer votre camp. »
Marcus (déterminé) : « Je comprends votre colère, Aranion. Je vais tout faire pour résoudre cette situation et punir les coupables. Mais je vous demande de ne pas précipiter une guerre qui serait dévastatrice pour nous tous. »
Aranion (ferme) : « La paix ne peut être maintenue que si justice est faite. Tu as trois jours pour agir, Marcus. Passé ce délai, je n’aurai plus de patience. »
Marcus (désespéré) : « Trois jours. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir. »
La tension était palpable dans l’air. Marcus retourna à son camp, le poids de la responsabilité pesant lourdement sur ses épaules. Pendant ce temps, Amélie et les autres elfes, furieux et méfiants, se préparaient à une possible confrontation. Le fragile équilibre entre les deux camps était plus que jamais menacé.
La nuit tombait sur le camp des humains, et Marcus, fidèle à sa promesse, ordonna un rassemblement général. Les soldats, bien que perplexes, se regroupèrent autour du centre du camp où Marcus prit la parole.
Marcus (avec gravité) : « Hommes, nous avons été accusés d’actes odieux contre les elfes. Nous devons prouver que nous ne tolérons pas de telles barbaries dans nos rangs. Ceux qui ont trahi notre honneur et notre cause seront punis. »
Après un rapide mais intense interrogatoire, les coupables furent trouvés. Les femmes elfes, tremblantes mais en sécurité, furent rendues à leur peuple. Le roi Aranion, bien que toujours en colère, salua cet acte de justice.
Le lendemain à l’aube, le camp des humains était silencieux, une tension palpable dans l’air. Un grand bûcher avait été érigé au centre du camp, ses flammes prêtes à être allumées. Les soldats formèrent un cercle autour de l’échafaud, le visage sombre, reflétant l’horreur de la situation.
Marcus (solennel) : « Ces hommes ont trahi notre cause, ont souillé notre honneur. Ils doivent payer pour leurs crimes. »
Les coupables, enchaînés et la tête basse, furent conduits au centre. Marcus, en chef juste mais impitoyable, fit un signe à ses hommes. Les bourreaux, vêtus de noir, s’approchèrent des condamnés, des torches en main.
Marcus (haut et fort) : « Que cette punition serve d’exemple à tous. Nous ne tolérerons jamais la trahison ni la cruauté. Feu ! »
Les bourreaux allumèrent les torches et les flammes commencèrent à lécher le bois du bûcher. Les condamnés, bien que terrifiés, ne crièrent pas, acceptant leur sort avec une résignation silencieuse. Le feu monta rapidement, enveloppant les corps dans une danse macabre.
Le silence du camp n’était interrompu que par le crépitement des flammes. Les soldats, le visage durci par la détermination, regardaient sans ciller. C’était une scène à la fois horrible et nécessaire, une démonstration de la justice inflexible de Marcus.
À la fin de l’exécution, Marcus se tourna vers ses hommes.
Marcus (d’une voix forte) : « Que cela soit une leçon pour nous tous. Nous devons rester unis, justes, et honorables. Nous ne laisserons jamais de tels actes se reproduire. »
Le roi Aranion, ayant assisté à l’exécution de loin, hocha la tête avec gravité. Bien que les tensions subsistent, cet acte de justice avait calmé la tempête, du moins pour l’instant. La paix, fragile mais présente, était maintenue entre les deux camps.
Amélie, inquiète pour sa sœur Lilia, avait passé la journée à interroger les gardes et les éclaireurs revenant des expéditions. Elle savait que quelque chose n’allait pas. La disparition de l’arc de Lilia ne faisait que renforcer ses craintes. Elle se tenait maintenant devant le commandant des éclaireurs, espérant des nouvelles.
Amélie (inquiete) : « Avez-vous trouvé des traces de ma sœur ? Lilia est partie avec son arc, et je crains qu’elle ne se soit aventurée trop loin. »
Le commandant secoua la tête, visiblement préoccupé.
Commandant (grave) : « Nous avons fouillé la forêt et interrogé les patrouilles des nains et des humains, mais aucune trace d’elle. »
Amélie avait choisi d’utiliser un sort de localisation pour retrouver sa sœur. Avec l’aide des magiciens les plus puissants de Valandor, elle entreprit le rituel, se concentrant sur l’essence de Lilia. Le sort commença à réagir, conduisant Amélie à un endroit précis : la faille.
Amélie (choquée) : « La faille… Je savais que c’était une possibilité, mais je n’aurais jamais pensé qu’elle aurait osé la traverser. »
Les implications de cette découverte la troublaient. La traversée de la faille pouvait avoir des conséquences imprévisibles pour leur monde.
Commandant (préoccupé) : « Que devons-nous faire, Amélie ? »
Amélie (déterminée) : « Je dois en informer les rois immédiatement. Ils doivent savoir que Lilia est passée de l’autre côté. »
Elle partit en hâte, son esprit tourmenté par les risques que cela pouvait engendrer pour leur monde.
Pendant ce temps, Lilia et Skarn sortaient de la forêt. Skarn avait proposé de la ramener en ville pour lui montrer son monde. Ils s’approchèrent d’une voiture, un véhicule métallique orange brillant sous le soleil.
Lilia (intriguée) : « Qu’est-ce que c’est que cette charrue en métal ? Elle semble magique. »
Skarn (souriant) : « Ce n’est pas de la magie, c’est de la science. On appelle ça une voiture. Elle fonctionne grâce à un moteur, pas des sorts. »
Lilia (fascinée) : « Science ? Nous n’avons rien de tel dans mon monde. Comment fonctionne-t-elle ? »
Skarn (ouvrant la portière) : « Monte, je vais te montrer. C’est plus facile à comprendre quand on fait l’expérience par soi-même. »
Lilia hésita un instant avant de s’installer sur le siège passager. Le confort de l’intérieur la surprit. Skarn démarra le moteur, le vrombissement la fit sursauter légèrement. Ils quittèrent la forêt, Lilia observant chaque détail de ce monde nouveau avec une curiosité insatiable.
Lilia (émerveillée) : « C’est incroyable. Tout est si différent. »
Skarn (conduisant) : « Oui, et il y a encore beaucoup à découvrir. Je vais t’aider à comprendre notre monde. Ensemble, nous trouverons un moyen de gérer cette faille. »
La route s’étendait devant eux, pleine de promesses et de mystères à dévoiler.
Skarn ramena Lilia chez lui dans un petit village de campagne à la montagne, Skarn disait à Lilia qui fallait mieux pour elle qu’elle se cache car si son monde apprenaient l’existence d’un tel portail, ils pourraient vous (en parlant du peuple de Lilia) anéantir. Skarn ne comprends pas bien la magie mais il sait que la science de son monde peut être redoutable.
Skarn ramena Lilia chez lui, dans un petit village de campagne niché au pied des montagnes. Le trajet fut long, mais Skarn s’efforça de répondre aux innombrables questions de Lilia sur ce nouveau monde.
En arrivant dans le village, Lilia fut frappée par la beauté et la tranquillité des lieux. Les maisons en bois et en pierre semblaient presque faire partie du paysage, et les montagnes majestueuses offraient un cadre spectaculaire.
Skarn (ouvrant la porte de sa maison) : « Voilà, c’est ici que je vis. Ce n’est pas grand, mais c’est confortable. »
Lilia entra, examinant chaque recoin avec curiosité.
Lilia (souriant) : « C’est charmant. Votre monde est fascinant, Skarn. »
Skarn (sérieusement) : « Merci, mais il y a quelque chose d’important que tu dois savoir, Lilia. Il vaudrait mieux pour toi que tu restes cachée ici. Si les gens de mon monde apprenaient l’existence d’un tel portail, cela pourrait être dangereux pour toi et ton peuple. »
Lilia (inquiète) : « Pourquoi dis-tu cela ? Nous ne voulons pas de mal à ton monde. »
Skarn (soupirant) : « Je le sais, mais la science de notre monde peut être redoutable. Les gens ont souvent peur de ce qu’ils ne comprennent pas. Ils pourraient voir en toi une menace ou une opportunité à exploiter. »
Lilia réfléchit un moment, pesant les paroles de Skarn.
Lilia (déterminée) : « Je comprends. Je vais rester discrète. Mais je dois aussi comprendre ce monde pour trouver un moyen de protéger le mien. »
Skarn (acquiesçant) : « Nous travaillerons ensemble. Je t’aiderai autant que possible. Mais en attendant, repose-toi. Nous avons encore beaucoup de choses à découvrir et à comprendre. »
Lilia hocha la tête, reconnaissante. Elle savait que sa décision de traverser la faille était risquée, mais elle était déterminée à apprendre tout ce qu’elle pouvait pour protéger son peuple.
Ici j’ai essayé de reprendre la même voiture qu’au dessus. Je suis plutôt fier de moi sachant que tout est fait via du texte à la base.
Amélie, submergée par l’inquiétude, savait qu’elle devait prendre des mesures immédiates pour retrouver sa sœur. Elle se tourna vers Eldarion, son compagnon, qui partageait ses préoccupations.
Amélie (inquiète) : « Eldarion, je crains que Lilia ne soit de l’autre côté de la faille. Je vais organiser une expédition pour la ramener. »
Eldarion (posant une main rassurante sur son épaule) : « Je comprends, Amélie. Mais es-tu certaine que c’est prudent de traverser cette faille ? »
Amélie (déterminée) : « Nous n’avons pas le choix. Lilia est en danger, et je ne peux pas rester sans rien faire. Mais… je veux que tu restes ici. »
Eldarion (surpris) : « Que je reste ici ? Mais pourquoi ? »
Amélie (le regardant dans les yeux) : « Tu es indispensable ici. Si quelque chose m’arrive de l’autre côté, tu seras notre seul espoir pour maintenir l’ordre et protéger notre peuple. De plus, tu es le seul à pouvoir convaincre les rois de ne pas perdre patience avec les humains. »
Eldarion (hésitant, mais acceptant) : « Très bien. Je resterai ici, mais promets-moi d’être prudente. Nous ne savons rien de ce qui se trouve de l’autre côté. »
Amélie (hochant la tête) : « Je te le promets. Je reviendrai avec Lilia. »
Eldarion serra Amélie dans ses bras, sentant l’angoisse qui les entourait. La situation était périlleuse, mais l’amour et la détermination d’Amélie étaient clairs. Eldarion savait qu’il devait respecter sa décision, même s’il s’inquiétait profondément pour elle.
Conversation B : Amélie prépare son départ pour traverser la faille à la recherche de Lilia.
Conversation A : Lilia commence à apprendre les bases de la technologie moderne avec Skarn.
Amélie se prépare pour l’aventure
Amélie, le visage marqué par l’inquiétude, se tenait dans sa chambre, rassemblant ses affaires pour partir à la recherche de Lilia. Eldarion entra, une expression de détermination sur son visage.
Eldarion (s’approchant) : « Amélie, es-tu sûre de vouloir faire cela seule ? »
Amélie (fermant son sac) : « Je n’ai pas le choix. Lilia est ma sœur. Si elle a traversé la faille, je dois la retrouver. »
Eldarion (la prenant dans ses bras) : « Je comprends. Mais promets-moi de revenir en sécurité. Notre peuple a besoin de toi. »
Amélie (lui rendant son étreinte) : « Je te le promets. Prends soin de Valandor en mon absence. »
Elle se détacha de lui et se dirigea vers la sortie, son arc et son carquois bien en place. Les membres du conseil des sages lui avaient donné leur bénédiction, bien qu’ils soient inquiets des conséquences potentielles de ce voyage. La faille brillait faiblement à l’horizon, un portail mystérieux vers un autre monde.
Amélie (murmuant pour elle-même) : « Lilia, j’arrive. Tiens bon. »
Avec une dernière inspiration profonde, elle s’engouffra dans la faille, prête à affronter l’inconnu pour retrouver sa sœur bien-aimée.
Lilia découvre la technologie moderne
Dans le chalet de Skarn, la curiosité de Lilia ne faisait que croître. Skarn, voyant son intérêt, décida de lui faire découvrir les merveilles de la technologie moderne.
Skarn (souriant) : « Lilia, laisse-moi te montrer comment fonctionne notre monde. Nous allons commencer par le salon. »
Skarn lui montra le salon.
Skarn (pointant la TV) : « Voici un téléviseur. Il nous permet de voir des images et des films. Et ça, c’est une chaîne hi-fi, elle joue de la musique avec une qualité exceptionnelle. »
Lilia (touchant doucement la télévision) : « C’est incroyable. Tout cela semble magique, mais tu dis que c’est de la science. »
Skarn (acquiesçant) : « Oui, tout est basé sur la science. Viens, je vais te montrer la cuisine. »
Ils entrèrent dans la cuisine moderne.
Skarn (ouvrant le robinet) : « Ici, nous avons de l’eau courante. Il suffit de tourner ce robinet. »
Lilia (émerveillée) : « C’est comme un sort d’eau permanent. Et tout le monde a accès à cela ? »
Skarn (souriant) : « Oui, presque tout le monde. Nous utilisons aussi l’électricité pour alimenter nos appareils. »
Il alluma la hotte de cuisine, et un bruit de ventilation se fit entendre.
Lilia (surprise, reculant) : « Qu’est-ce que c’est ? »
Skarn (riant) : « Ne t’inquiète pas, c’est une hotte de cuisine. Elle aspire les odeurs et les vapeurs. C’est inoffensif. »
Ils continuèrent leur tour dans la maison, découvrant la machine à laver le linge.
Skarn (montrant la machine) : « Cette machine lave nos vêtements automatiquement. Il suffit d’y mettre du linge, de l’eau et du savon, et elle fait le reste. »
Lilia (impressionnée) : « C’est comme un enchantement de nettoyage ! »
Skarn (acquiesçant) : « Exactement. Nous avons aussi des verres en plastique ou en verre pour boire, et ce réfrigérateur garde nos aliments au frais. »
Lilia (les yeux brillants) : « Tout cela est conservé ici, frais, sans magie ? »
Skarn (souriant) : « Oui, le réfrigérateur utilise le froid pour conserver les aliments. C’est très pratique. »
Lilia (prenant une pomme) : « C’est incroyable. Dans mon monde, nous devons utiliser des sorts ou des caves pour conserver la nourriture. »
Skarn (l’observant) : « Tu peux prendre ce que tu veux. C’est aussi un plaisir de partager notre nourriture. »
Lilia, gourmande par nature, se régala de la pomme juteuse, savourant chaque bouchée. Elle continua d’explorer le réfrigérateur, émerveillée par la diversité des produits.
B: Dans cette conversation on ne parlerais plus que du premier monde avec le roi elfe, nain et les humains. Ils sont au courant qu’Amélie et Lilia sont parti dans l’autre monde et attendent le retour d’Amélie pour comprendre.
C: On va créer une 3ème conversation avec Amélie qui arrive par la faille, propose des choix.
Aranion (le roi elfe) : « Nous savons maintenant qu’Amélie et Lilia ont traversé la faille. Nous devons attendre leur retour pour comprendre ce qu’elles ont découvert. »
Thorin (le roi nain) : « L’absence de nouvelles est inquiétante. Mais nous devons leur faire confiance. »
Marcus (le chef humain) : « Cette situation est délicate. Si ce portail mène vraiment à un autre monde, cela pourrait bouleverser l’équilibre de notre propre monde. »
Aranion (regardant Marcus) : « Nous devons rester vigilants. Toute action précipitée pourrait avoir des conséquences désastreuses. »
Les rois décidèrent de maintenir une surveillance stricte autour de la faille, espérant le retour imminent d’Amélie avec des informations cruciales.
J’ai fais le choix de mettre la conversation C qui concerne Amélie dans une autre page afin de ne pas surchargée celle là.
Lilia, malgré son émerveillement pour le monde moderne, commence à ressentir le besoin de rentrer chez elle. Elle décide de retourner à la faille pour voir si elle peut traverser dans l’autre sens. Skarn l’accompagne pour s’assurer de sa sécurité.
Lilia était émerveillée par le monde moderne et tout ce qu’il offrait. Cependant, la nostalgie de son propre monde et l’inquiétude pour sa sœur Amélie ne cessaient de grandir en elle. Elle ressentait un besoin de rentrer chez elle, de comprendre comment la faille fonctionnait et si elle pouvait la traverser dans l’autre sens. Après avoir partagé ses sentiments avec Skarn, ils décidèrent de retourner à la faille pour tenter une première tentative de retour.
Skarn : « Je comprends, Lilia. Ta famille et ton monde te manquent. Allons voir si tu peux traverser la faille à nouveau. »
Lilia (déterminée) : « Merci, Skarn. Je dois savoir si c’est possible. Et si je peux traverser, je reviendrai te raconter ce que j’ai découvert. »
Ils quittèrent la maison de Skarn à l’aube, se dirigeant vers la forêt où la faille se trouvait. Le trajet fut silencieux, chaque pas résonnant avec une certaine gravité. Skarn, bien qu’il ne comprenne pas la magie, voulait s’assurer que Lilia serait en sécurité.
En arrivant près de la faille, Lilia sentit une étrange énergie familière. La faille scintillait faiblement, comme un miroir suspendu dans l’air, visible uniquement à ses yeux. Skarn regardait l’endroit où Lilia fixait son regard, mais il ne voyait rien.
Lilia (en posant sa main sur la faille) : « C’est froid… et pourtant, je sens une connexion. Skarn, je vais essayer de traverser. »
Skarn (inquiet mais soutenant) : « Sois prudente, Lilia. Je serai ici, attendant ton retour. »
Lilia prit une grande inspiration et traversa la faille. La sensation était à la fois terrifiante et excitante, comme si elle traversait un torrent glacé. Soudain, elle se retrouva de l’autre côté, dans son propre monde, exactement là où elle avait quitté.
Elle se tourna rapidement pour voir si la faille était toujours présente. Elle était là, oscillante et mystérieuse, une porte ouverte entre deux mondes. Soulagée, Lilia savait maintenant qu’elle pouvait aller et venir.
Lilia (pensant à Skarn) : « Je dois retourner chez Skarn pour le rassurer. Mais d’abord, je dois vérifier ma ville et m’assurer que tout va bien. »
Elle fit demi-tour et repassa la faille, prête à raconter son expérience à Skarn et à planifier sa prochaine visite.
De retour de l’autre côté, Skarn fut soulagé de voir Lilia revenir en un seul morceau.
Skarn : « Lilia ! Tu es revenue ! »
Lilia (souriant) : « Oui, et je peux traverser dans les deux sens. Maintenant, nous devons décider quoi faire ensuite. Je dois retourner dans mon monde et parler à ma sœur Amélie. Mais je reviendrai, c’est sûr. »
Skarn (sérieux) : « Fais attention, Lilia. La faille est un secret précieux. Il ne faut pas que d’autres le découvrent et en abusent. »
Lilia acquiesça, sachant que la découverte de la faille pouvait changer leurs deux mondes à jamais.
Lilia repris la route du premier monde et alla à la rencontre du roi Elfe, elle croise Eldarion sur le chemin qui lui parle d’Amélie.
Après avoir traversé la faille avec succès et avoir rassuré Skarn, Lilia prit la décision de retourner dans son propre monde pour informer les rois de sa découverte et retrouver sa sœur Amélie. Elle fit un rapide au revoir à Skarn, promettant de revenir bientôt, puis elle se concentra sur la faille. La traversée était désormais moins effrayante, bien qu’elle ressentît toujours cette sensation glacée en la franchissant.
De retour dans la forêt elfique, Lilia se dirigea rapidement vers Valandor, la cité des elfes. Sur le chemin, elle aperçut une silhouette familière : Eldarion, l’ami proche d’Amélie.
Eldarion (en la voyant) : « Lilia ! Tu es enfin de retour. Où étais-tu passée ? »
Lilia (essoufflée mais déterminée) : « Eldarion, il faut que je parle au roi Aranion immédiatement. Mais d’abord, dis-moi, qu’en est-il d’Amélie ? »
Eldarion (inquiet) : « Amélie est partie à ta recherche. Elle soupçonnait que tu avais traversé la faille et elle a décidé de te suivre. Nous sommes tous très inquiets. »
Lilia (anxieuse) : « Je dois absolument parler au roi. Si Amélie a traversé la faille, il faut que je retourne de l’autre côté pour la retrouver. »
Eldarion et Lilia se dirigèrent rapidement vers le palais du roi Aranion. La tension était palpable, car chaque seconde comptait pour retrouver Amélie. En entrant dans la salle du trône, Lilia aperçut le roi Aranion et Thorin, le roi des nains, en pleine discussion.
Lilia (s’inclinant respectueusement) : « Roi Aranion, roi Thorin, j’ai des nouvelles importantes. La faille est un passage vers un autre monde. Je l’ai traversée et je suis revenue. Mais maintenant, Amélie est de l’autre côté et il faut que je retourne pour la retrouver. »
Roi Aranion (gravement) : « Tu as traversé la faille et es revenue indemne ? C’est une nouvelle d’une importance capitale. Mais cette faille est dangereuse. Nous devons agir avec prudence. »
Roi Thorin (hochant la tête) : « Lilia, si ta sœur est de l’autre côté, nous devons nous assurer de sa sécurité. Mais il est crucial de ne pas révéler l’existence de cette faille à nos ennemis. »
Lilia (déterminée) : « Je comprends, rois Aranion et Thorin. Mais Amélie est ma sœur, et je dois la retrouver. J’ai promis à Skarn, un allié de l’autre monde, de revenir et de partager nos découvertes. Ensemble, nous pourrons mieux comprendre cette faille et la protéger. »
Les rois échangèrent un regard, pesant le pour et le contre. Finalement, roi Aranion prit la parole.
Roi Aranion : « Lilia, nous te faisons confiance. Va et retrouve Amélie. Mais sois prudente. Cette faille est un mystère que nous devons encore percer. »
Roi Thorin : « Et si tu as besoin de soutien, n’hésite pas à nous le dire. Nous ferons tout pour protéger nos peuples. »
Avec la bénédiction des rois, Lilia se prépara à retraverser la faille. Eldarion lui souhaita bonne chance, ses yeux remplis de préoccupations pour les deux sœurs.
Eldarion (en la serrant dans ses bras) : « Sois prudente, Lilia. Et ramène Amélie saine et sauve. »
Lilia acquiesça, déterminée à retrouver sa sœur et à découvrir tous les secrets de la faille. Elle se dirigea à nouveau vers la forêt, prête à franchir la faille une fois de plus, espérant que cette fois, elle ramènerait Amélie avec elle.
Lilia, en approchant de la faille, constate que les humains ont établi un blocus devant celle-ci. De leur côté, leurs espions ont observé Lilia traverser la faille à plusieurs reprises et sont déterminés à prendre le contrôle de cette faille, car elle pourrait devenir un point stratégique. Marcus, autoproclamé chef, envoie un émissaire à Lilia pour qu’elle transmette un message aux rois.
Lilia arrivait près de la faille, son cœur battant à tout rompre. Elle ne s’attendait pas à trouver un tel déploiement militaire. Des soldats humains étaient postés tout autour, surveillant étroitement chaque mouvement près de la faille. Des barricades étaient érigées, des torches éclairaient la zone, créant une atmosphère tendue et oppressante.
En s’approchant, Lilia remarqua un groupe d’hommes en armure s’entretenant avec un émissaire. Elle fut rapidement interceptée par un soldat qui l’escortait vers Marcus, proclamé chef du contingent humain. L’homme avait une stature imposante et une aura d’autorité indéniable.
Marcus (d’un ton ferme) : « Lilia, je présume. Nous avons observé vos passages répétés à travers cette faille. Cela ne peut plus continuer ainsi. Cette faille représente un point stratégique vital, et nous sommes déterminés à en prendre le contrôle. »
Lilia sentit une vague de méfiance et de colère monter en elle. Elle savait que les humains avaient tendance à exploiter et conquérir, et cette situation ne faisait que renforcer ses craintes.
Lilia (froidement) : « Que voulez-vous exactement, Marcus ? Pourquoi m’avez-vous fait venir ici ? »
Marcus (proclamant son message) : « J’envoie un émissaire avec vous. Vous devez transmettre un message aux rois elfes et nains. Nous proposons une alliance pour sécuriser et explorer cette faille ensemble. En échange, nous exigeons un accès contrôlé et des garanties de coopération. »
Un émissaire humain, portant un sceau officiel, s’avança. Il tendit un parchemin scellé à Lilia. Elle le prit avec précaution, sachant qu’il s’agissait d’une décision cruciale pour l’avenir de leurs mondes.
Lilia (prenant le parchemin) : « Très bien. Je transmettrai votre message, mais sachez que les rois ne seront pas facilement convaincus. Vos actions ici ont déjà suscité beaucoup de méfiance. »
Marcus (souriant légèrement) : « C’est un risque que nous sommes prêts à prendre. Allez, et revenez avec une réponse. L’avenir de nos deux mondes pourrait en dépendre. »
Lilia hocha la tête et fit demi-tour, le parchemin en main. Elle savait que cette mission ne serait pas simple, mais elle était déterminée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour protéger son peuple et maintenir la paix.
Lilia choisit de contacter les rois par magie pour une réunion d’urgence à un endroit neutre.
Lilia se sentait submergée par la responsabilité alors qu’elle se retirait du camp humain, le parchemin serré dans sa main. Les mots de Marcus résonnaient encore dans sa tête, tout comme l’urgence de la situation. Elle savait que les prochaines heures allaient être cruciales.
Sans perdre de temps, Lilia se glissa dans une clairière isolée à proximité. Le ciel nocturne était dégagé, laissant les étoiles briller intensément au-dessus d’elle. Elle ferma les yeux, se concentrant profondément pour contacter les rois elfes et nains par magie.
À travers le lien magique, elle sentit la présence d’Aranion, le roi elfe, et de Thorin, le roi nain, se rapprocher lentement. Leurs esprits étaient méfiants mais ouverts à écouter ce que Lilia avait à dire.
Lilia (par transmission magique) : « Rois Aranion et Thorin, nous faisons face à une situation critique. Les humains ont établi un blocus autour de la faille et ils exigent une alliance pour contrôler cet accès. Marcus souhaite que je transmette un message officiel, mais je crains leurs intentions. »
Roi Aranion (avec prudence) : « Lilia, les humains ont toujours été imprévisibles. Leurs motivations pourraient dissimuler des dangers pour nos mondes. Que suggères-tu ? »
Lilia : « Je suggère une réunion d’urgence, un lieu neutre où nous pourrions discuter en toute sécurité. Les humains pourraient avoir des plans cachés que nous devons découvrir avant de prendre une décision. »
Roi Thorin (d’un ton grave) : « Et si les humains refusent cette réunion ? Que comptes-tu faire alors ? »
Lilia : « Je continuerai à surveiller leurs mouvements, cherchant des preuves de leurs véritables intentions. Mais je crois fermement que nous devons nous préparer à toute éventualité. »
Les rois échangèrent un regard taciturne à travers le lien magique. Ils étaient conscients des risques mais aussi de l’importance de cette décision pour l’avenir de leurs peuples.
Roi Aranion : « Très bien, Lilia. Organise cette réunion et assure-toi qu’elle soit discrète. Nous viendrons avec prudence, prêts à protéger nos intérêts. »
Lilia : « Je vous tiendrai informés des détails. Restez sur vos gardes, mes rois. »
Le lien magique se dissipa lentement, laissant Lilia seule dans la clairière, son esprit tournant déjà vers les prochaines étapes. Elle devait maintenant préparer le terrain pour cette réunion cruciale et garder un œil vigilant sur Marcus et ses intentions.