Monde 2 - Conversation C

Amélie, fraîchement arrivée dans ce nouveau monde, se mit à explorer les alentours de la faille. La forêt semblait différente de celle de son monde d’origine. Les arbres étaient plus grands, les feuilles plus denses, et une étrange lumière filtrée par le feuillage créait une atmosphère à la fois apaisante et inquiétante.

Alors qu’elle avançait prudemment, elle remarqua de nombreuses personnes, surtout des enfants, marchant à travers la forêt. Ils portaient des sacs à dos colorés et tenaient dans leurs mains des objets brillants qu’Amélie ne reconnaissait pas.

Amélie (pensant) : « Ces enfants semblent connaître la forêt. Mais que sont ces objets qu’ils tiennent ? »

Elle s’approcha discrètement d’un groupe de trois enfants. L’un d’eux tenait un petit disque en métal qui brillait à la lumière du soleil. L’objet avait une aiguille qui semblait toujours pointer dans la même direction, quelle que soit la manière dont l’enfant le tournait.

Enfant 1 (excité) : « Regarde, la boussole pointe toujours vers le nord ! On ne peut pas se perdre. »

Enfant 2 : « Oui, et avec cette carte, nous trouverons facilement le trésor ! »

Amélie (chuchotant pour elle-même) : « Une boussole ? Une carte ? Ces mots me sont inconnus… Que font-ils avec ces objets ? »

Curieuse mais méfiante, Amélie continua à observer les enfants tout en gardant une certaine distance. Elle se demandait si ces objets pourraient l’aider à naviguer dans ce monde étrange. Mais surtout, elle espérait trouver des indices pour localiser Lilia.

Amélie décida de suivre discrètement les enfants, espérant qu’ils la mèneraient à un endroit où elle pourrait en apprendre plus sur ce monde et, peut-être, retrouver sa sœur.

Amélie (résolue) : « Je dois comprendre comment fonctionne ce monde. Peut-être que ces enfants pourront m’apprendre sans même le savoir. »

Elle se fondit dans les ombres de la forêt, veillant à rester hors de vue tout en continuant sa quête pour retrouver Lilia.

Amélie continua de suivre les trois enfants à travers la forêt. Leur marche était rapide et régulière, mais elle parvint à rester suffisamment discrète pour ne pas se faire remarquer. Finalement, après une marche de plusieurs heures, les enfants arrivèrent dans une clairière où un campement rudimentaire avait été installé.

Le campement était composé de quelques tentes mal montées, de feux de camp éteints et de provisions éparpillées un peu partout. Amélie observa, perplexe, les enfants qui semblaient très à l’aise dans cet environnement précaire.

Amélie (pensant) : « Comment est-il possible que des enfants possédant des objets aussi sophistiqués que des boussoles et des cartes puissent vivre dans un campement si mal organisé ? »

Les enfants déposèrent leurs sacs à dos et commencèrent à discuter entre eux. L’un d’eux sortit un autre objet étrange, rectangulaire, qui émettait une lumière vive. Amélie regarda avec curiosité, se demandant à quoi pouvait bien servir cet objet.

Enfant 1 : « Allons chercher du bois pour le feu. Nous devons préparer à manger. »

Enfant 2 : « Bonne idée. Mais faisons attention à ne pas nous éloigner trop loin du campement. »

Amélie profita du moment où les enfants s’éparpillèrent pour explorer discrètement le campement. Elle examina les objets et les provisions qu’ils avaient apportés, essayant de comprendre leur utilité. Elle était étonnée par la quantité de nourriture emballée et par les différents outils qu’elle n’avait jamais vus auparavant.

Amélie (pensant) : « Ces enfants semblent avoir accès à des ressources impressionnantes, mais ils ne savent pas comment les utiliser efficacement. Il y a quelque chose d’étrange ici. »

Elle continua de fouiller discrètement le campement, cherchant des indices qui pourraient l’aider à comprendre ce monde et à retrouver sa sœur Lilia. Alors qu’elle examinait une tente, elle entendit un bruit de pas derrière elle. Se retournant rapidement, elle vit un des enfants qui l’observait avec des yeux écarquillés.

Enfant 3 (surpris) : « Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? »

Amélie (calme) : « Je suis désolée, je me suis perdue dans la forêt. Pouvez-vous m’aider ? »

Les enfants, bien que méfiants, décidèrent d’aider Amélie. Ils l’accueillirent dans leur campement et commencèrent à lui poser des questions sur son identité et sa présence dans cette forêt.

Enfant 1 : « D’où venez-vous ? Nous n’avons jamais vu quelqu’un comme vous ici. »

Amélie : « Je viens de loin, d’un endroit très différent du vôtre. Je cherche ma sœur. Peut-être l’avez-vous vue ? »

Les enfants secouèrent la tête, mais ils proposèrent de l’aider à la retrouver. Amélie, bien qu’encore méfiante, accepta leur aide, espérant que cette rencontre la mènerait à Lilia.

C : Fait une conversation où Amélie se présente, les 3 enfants aussi avec leurs prénoms deux garçons et une fille, ils expliques qu’ils font une chasse au trésor d’orientation dans la forêt et qu’ils rentrent chez eux dans 3 jours. Amélie enlève sa capuche et montre ses oreilles d’elfes, les enfants pensent que c’est du cosplay et félicite Amélie pour son déguisement.

Amélie, après avoir été découverte par les enfants, décida qu’il était temps de se présenter. Elle ajusta sa cape et prit une grande inspiration.

Amélie : « Je m’appelle Amélie. Je suis à la recherche de ma sœur, Lilia. Je viens d’un endroit très éloigné d’ici. »

Les enfants, intrigués par cette mystérieuse femme, échangèrent des regards curieux.

Enfant 1 : « Je suis Max. Voici mon frère, Hugo, et notre amie, Clara. Nous sommes ici pour une chasse au trésor d’orientation. »

Hugo : « Oui, nous devons trouver des points de repère dans la forêt en utilisant des cartes et des boussoles. Nous rentrons chez nous dans trois jours. »

Clara : « C’est un jeu que nous faisons chaque été. C’est super amusant ! »

Amélie, bien que fascinée par ce qu’elle entendait, décida de se dévoiler un peu plus pour gagner leur confiance. Elle retira lentement sa capuche, révélant ses oreilles pointues d’elfe.

Max (étonné) : « Wow ! Tes oreilles… Elles sont incroyables ! »

Hugo : « C’est du cosplay, non ? Ton déguisement est vraiment bien fait. »

Clara : « Oui, c’est vraiment réaliste. Tu devrais venir à notre convention de cosplay l’année prochaine. »

Amélie, un peu confuse, sourit doucement. Elle n’avait aucune idée de ce que signifiait « cosplay » mais comprit que les enfants pensaient que ses oreilles étaient un déguisement.

Amélie : « Merci. C’est… naturel pour moi. Chez moi, tous les elfes ont des oreilles comme les miennes. »

Les enfants éclatèrent de rire, pensant qu’Amélie jouait le jeu du cosplay avec eux.

Max : « C’est génial ! Tu joues vraiment bien ton rôle. Tu vas nous aider à trouver le trésor ? »

Amélie, bien que légèrement déconcertée par leur réaction, décida de jouer le jeu. Peut-être que rester avec ces enfants pourrait l’aider à s’orienter dans ce nouveau monde et, qui sait, trouver des indices sur la localisation de Lilia.

Amélie : « Bien sûr, je vais vous aider. En échange, pourriez-vous m’aider à retrouver ma sœur ? »

Hugo : « Oui, bien sûr ! Nous serions ravis de t’aider. »

Clara : « Allons-y ! Plus vite nous trouverons le trésor, plus vite nous pourrons t’aider à retrouver ta sœur. »

Ils partirent ensemble dans la forêt, Amélie suivant les enfants tout en gardant un œil vigilant sur les environs, espérant que chaque pas la rapprochait de Lilia.

Amélie marchait tranquillement derrière les deux frères, Max et Hugo, qui discutaient et riaient entre eux. Clara, quant à elle, marchait à côté d’Amélie, tenant un objet brillant et carré dans sa main.

Amélie : « Clara, peux-tu me dire ce qu’est cet objet brillant que tu tiens ? »

Clara sourit et leva son smartphone pour le montrer à Amélie.

Clara : « C’est un smartphone. C’est un appareil qui permet de communiquer, de naviguer sur Internet, de prendre des photos et bien d’autres choses encore. Tu n’en as jamais vu avant ? »

Amélie, intriguée, hocha la tête.

Amélie : « Non, c’est la première fois que je vois quelque chose comme ça. Comment fonctionne-t-il ? »

Clara lui montra rapidement comment utiliser le smartphone, en lui expliquant les bases des applications, des appels et des messages.

Clara : « C’est vraiment pratique. On peut trouver des informations sur presque tout, et ça nous aide aussi à nous orienter. »

Amélie : « C’est incroyable… Un objet qui peut faire tout ça. »

Alors qu’elles continuaient à discuter, Max et Hugo s’arrêtèrent soudainement devant une clairière. Ils avaient trouvé l’emplacement du trésor.

Max : « Nous y voilà ! C’est ici que nous devons résoudre le problème pour continuer. »

Hugo sortit une feuille de papier et la déplia, révélant une série de problèmes de mathématiques et de français.

Hugo : « Pour avancer, il faut résoudre ce problème de mathématiques et ce petit exercice de français. »

Clara : « Amélie, tu veux essayer de résoudre les problèmes avec nous ? »

Amélie, bien que peu familière avec le concept de mathématiques modernes et de grammaire française, accepta de les aider. Ensemble, ils examinèrent les problèmes :

Problème de mathématiques : « Si un marchand vend trois pommes pour 1,50 euro, combien coûteront dix pommes ? »

Exercice de français : « Trouvez l’erreur dans cette phrase : ‘Il va allée à l’école demain.' »

Amélie, avec l’aide des enfants, réfléchit un moment avant de proposer ses réponses.

Amélie : « Pour les pommes, si trois coûtent 1,50 euro, alors dix coûteront 5 euros. »

Clara : « Exact ! Pour l’exercice de français, l’erreur est dans le verbe. Ça devrait être ‘allé’ et non ‘allée’. »

Les enfants éclatèrent de joie.

Max : « Bravo, Amélie ! Tu as réussi à résoudre les deux problèmes. »

Avec les réponses correctes, Max, Hugo, Clara et Amélie purent continuer leur chasse au trésor. Chaque étape rapprochait Amélie un peu plus de la compréhension de ce monde étrange et, espérait-elle, de sa sœur Lilia.

Enfin arrivés à l’emplacement du trésor, Amélie et les enfants trouvèrent une malle en bois. Hugo l’ouvrit avec enthousiasme, révélant des pistolets à eau colorés à l’intérieur.

Hugo : « Regardez ce que nous avons trouvé ! Des pistolets à eau ! »

Amélie fut surprise mais se mit rapidement à rire alors qu’Hugo commençait à l’arroser de manière ludique. Bientôt, ils se lancèrent tous dans une bataille d’eau joyeuse à travers la clairière.

Amélie (riant) : « Hugo, tu m’as complètement trempée ! »

Clara (riant) : « C’est juste pour s’amuser, Amélie ! L’été est parfait pour se rafraîchir avec des pistolets à eau. »

Après un moment de jeu, Amélie décida qu’il était temps de rentrer au campement pour faire sécher leurs vêtements sous le soleil estival.

Amélie : « Bon, je crois qu’il est temps de retourner au campement. Nos vêtements vont sécher rapidement sous ce soleil. »

Les enfants acquiescèrent et commencèrent à marcher en direction du campement, partageant des rires et des anecdotes sur leur aventure.

Après une journée bien remplie à explorer la forêt et à participer à la chasse au trésor, les enfants commençaient à ressentir la fatigue. Le soleil déclinait lentement à l’horizon, annonçant la fin de leurs aventures. Amélie les accompagna jusqu’à leur campement, curieuse de voir comment ils allaient rejoindre leurs parents.

Clara (souriant) : « Merci, Amélie. C’était vraiment amusant. Nos parents vont venir nous chercher bientôt. »

Amélie (souriante mais pensive) : « C’était un plaisir de vous aider. J’espère que vous trouverez encore d’autres trésors. »

Hugo (sautillant d’excitation) : « Oh, nous allons sûrement revenir. Peut-être que la prochaine fois, tu pourras te joindre à nous dès le début ! »

Alors qu’Amélie les regardait ranger leurs affaires et préparer leur retour, elle réfléchissait à sa propre situation. Sa sœur Lilia était toujours portée disparue et chaque instant loin d’elle l’angoissait.

Les enfants continuaient de ranger leurs affaires et se préparaient pour le retour de leurs parents. Amélie, bien qu’amusée par leur compagnie, ne pouvait ignorer l’angoisse grandissante en elle. Sa sœur Lilia était toujours disparue, et chaque moment passé loin d’elle était un moment de trop. Elle prit une décision rapide.

Amélie (avec détermination) : « Je suis désolée, les enfants, mais je dois continuer à chercher ma sœur. Prenez soin de vous, et merci pour cette journée. »

Les enfants, bien que déçus, comprirent l’urgence dans la voix d’Amélie.

Clara (inquiète) : « Sois prudente, Amélie. Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à revenir nous voir. »

Amélie (souriant faiblement) : « Je n’y manquerai pas. Merci encore. »

Elle se détourna du campement et se replongea dans la forêt dense. Le crépuscule s’installait, enveloppant les arbres d’une lumière dorée. Les ombres s’allongeaient, mais Amélie se sentait plus déterminée que jamais. Elle savait qu’elle devait retrouver Lilia.

Alors qu’elle progressait lentement, elle restait attentive aux moindres indices : une branche cassée, une empreinte de pas, un murmure dans le vent. Après plusieurs heures de marche, elle tomba sur une clairière où le sol était marqué par des empreintes fraîches.

Amélie (murmurant pour elle-même) : « Lilia, où es-tu passée ? »

Elle suivit les traces jusqu’à une petite grotte dissimulée par des buissons épais. À l’entrée, elle trouva un morceau de tissu familier accroché à une branche.

Amélie (avec espoir) : « C’est son écharpe ! »

Elle entra prudemment dans la grotte, son cœur battant à tout rompre. À l’intérieur, elle découvrit des dessins gravés sur les parois, des symboles étranges et anciens qu’elle ne comprenait pas entièrement. 

Amélie (émerveillée) : « Qu’est-ce que cela signifie ? »

Elle se redressa avec détermination, prête à continuer sa recherche. La grotte semblait être une étape sur le chemin de Lilia, une trace laissée volontairement pour être trouvée.

Un bruit à l’entrée de la grotte la fait sursauter et elle se prépare à défendre sa position.

Amélie sursauta lorsqu’elle entendit un bruit à l’entrée de la grotte. Elle se tourna vivement, prête à se défendre, sa main posée sur la garde de sa dague.

Skarn (surpris) : « Lilia ? Non, ce n’est pas possible… »

Amélie fixa l’homme avec méfiance. Il portait des vêtements simples mais pratiques, et ses yeux exprimaient une confusion mêlée de curiosité.

Amélie (méfiante) : « Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous ma sœur ? »

Skarn (s’avançant prudemment) : « Je m’appelle Skarn. J’ai rencontré une jeune elfe ici, récemment. Elle disait s’appeler Lilia. Vous lui ressemblez beaucoup… Vous êtes sa sœur ? »

Amélie (relâchant légèrement sa garde) : « Oui, je suis Amélie. Lilia a traversé la faille, je suis venue la chercher. Vous savez où elle est ? »

Skarn (hochant la tête) : « Elle est retournée dans votre monde. Mais je peux tout vous expliquer. Venez avec moi, il est dangereux de rester ici. »

Après un moment d’hésitation, Amélie acquiesça. Skarn semblait sincère et elle n’avait pas beaucoup d’autres options pour le moment. Ils quittèrent la grotte ensemble, et Skarn l’emmena jusqu’à son véhicule, une étrange machine de métal que Skarn appelait « voiture ».

Skarn (en conduisant) : « Vous avez traversé la faille pour retrouver Lilia. Elle m’a raconté beaucoup de choses sur votre monde, votre magie. Ici, c’est très différent. La science domine, pas la magie. »

Amélie (curieuse) : « Science ? Comme une autre forme de magie ? »

Skarn (riant doucement) : « Non, pas vraiment. La science, c’est l’étude de la nature, des lois qui régissent notre monde. Mais pour quelqu’un qui vient de votre monde, ça doit sembler magique, je suppose. »

Ils arrivèrent bientôt à un petit chalet niché dans la montagne. Skarn invita Amélie à entrer, lui offrant un abri pour la nuit.

Skarn (souriant) : « Vous pouvez rester ici pour la nuit. Demain, nous chercherons une solution pour vous ramener à votre sœur. »

Amélie  : « Merci, Skarn. Je suis désolée de vous causer des ennuis. »

Skarn (secouant la tête) : « Ce n’est pas un problème. En fait, c’est fascinant de rencontrer quelqu’un comme vous. Reposez-vous. Demain, nous aurons beaucoup à discuter. »

Amélie accepta l’offre et se reposa dans la petite chambre que Skarn lui avait préparée. Elle savait que demain serait une journée cruciale pour retrouver Lilia et comprendre ce monde étrange.

Je veux que tu commence par « Amélie explore discrètement la maison de Skarn pendant la nuit, découvrant des objets fascinants. », puis « Skarn et Amélie discutent longuement au petit déjeuner, partageant des histoires sur leurs mondes respectifs. », enfin tu continue encore avec le choix d’une tempête de neige (car c’est l’hiver) qui empêche Skarn ne reprendre la voiture.

Amélie, bien que fatiguée, ne parvint pas à trouver le sommeil. La maison de Skarn était remplie de mystères et d’objets qu’elle ne comprenait pas. Elle décida d’explorer discrètement.

En quittant sa chambre, elle longea le couloir et entra dans ce qui semblait être le salon. Sur une étagère, elle vit une série d’objets brillants et rectangulaires. Elle en prit un en main, le retournant avec curiosité. Il y avait une série de boutons dessus. Lorsqu’elle en pressa un, l’objet s’illumina soudainement, projetant des images animées et des sons. Surpris, Amélie laissa échapper un petit cri avant de rapidement éteindre l’appareil.

Elle continua son exploration et arriva dans une autre pièce. Là, elle découvrit une machine remplie d’objets métalliques et de vêtements. Elle se rappela les paroles de Skarn : une machine à laver. Fascinée, elle inspecta chaque détail. Comment une simple machine pouvait-elle accomplir une tâche si complexe ?

En revenant vers la cuisine, elle remarqua un grand appareil froid. C’était le « frigo » dont Skarn avait parlé. En l’ouvrant, elle découvrit une abondance de nourriture, soigneusement rangée et maintenue fraîche. Amélie, gourmande de nature, ne put s’empêcher de goûter quelques fruits exotiques qu’elle n’avait jamais vus auparavant.

Le matin suivant, Amélie rejoignit Skarn à la cuisine. Une odeur délicieuse émanait d’un appareil qu’il appelait « cafetière ». Skarn lui servit un petit déjeuner copieux, composé de mets variés.

Skarn (curieux) : « Alors, comment avez-vous trouvé votre première nuit ici ? »

Amélie (souriant) : « Étonnante. J’ai exploré un peu votre maison pendant la nuit. Tout est si… différent. J’ai découvert ces objets brillants dans le salon, et cette machine avec une petite porte ronde… C’est fascinant. »

Skarn (riant) : « Ah, vous parlez de la télévision et de la machine à laver. Oui, ces choses sont courantes ici. La science et la technologie ont beaucoup avancé dans notre monde. »

Amélie (curieuse) : « Et cette boisson chaude que vous préparez, qu’est-ce que c’est ? »

Skarn (versant du café dans une tasse) : « C’est du café. Une boisson stimulante. Goûtez, mais allez-y doucement, c’est assez fort. »

Amélie prit une gorgée, surprise par l’amertume et la richesse de la saveur. Ils continuèrent à échanger des histoires et des connaissances, découvrant peu à peu les différences et les similitudes entre leurs mondes.

Alors qu’ils terminaient leur petit déjeuner, Skarn regarda par la fenêtre et vit des flocons de neige tomber. Rapidement, la tempête s’intensifia, recouvrant le paysage d’un épais manteau blanc.

Skarn (inquiet) : « C’est une véritable tempête de neige. Nous ne pourrons pas reprendre la voiture dans ces conditions. »

Amélie (regardant dehors) : « La neige est si belle, mais je comprends. Est-ce que c’est courant ici ? »

Skarn (hochant la tête) : « En hiver, oui. Nous devrons rester ici jusqu’à ce que la tempête se calme. Heureusement, nous avons tout ce qu’il nous faut. »

Amélie et Skarn passèrent la journée à discuter et à explorer davantage les mystères de leurs mondes respectifs. La tempête les obligea à collaborer étroitement, renforçant leur lien et les amenant à une compréhension mutuelle plus profonde.

Amélie tente d’utiliser la magie mais sans succès, il semble que les énergies de ce monde soient différentes. Pendant la journée, ils utilisent le temps passé à l’intérieur pour construire une carte détaillée de la zone autour de la faille. Enfin, après le repas du soir, Skarn propose à Amélie de regarder un film en mangeant de la glace.

Amélie, intriguée par ce nouveau monde, tenta de canaliser sa magie pour accomplir de petites tâches. Elle se concentra, fermant les yeux et murmurant des incantations familières, mais rien ne se produisit. Les énergies de ce monde semblaient différentes, rendant ses sorts inefficaces.

Amélie (frustrée) : « C’est étrange… Ma magie ne fonctionne pas ici. Les énergies sont différentes, comme si ce monde ne répondait pas de la même manière. »

Skarn (réfléchissant) : « Peut-être que la science et la technologie ont pris la place de la magie ici. Nous devons comprendre ces différences pour mieux nous adapter. »

Malgré cette déception, ils décidèrent de mettre à profit le temps passé à l’intérieur en raison de la tempête. Skarn sortit des cartes et des outils de dessin pour créer une carte détaillée de la zone autour de la faille. Amélie, fascinée, observa attentivement et contribua avec ses propres connaissances de cartographie elfe.

Skarn (montrant une carte) : « Voilà, c’est notre position actuelle, et ici, c’est l’endroit où la faille est située. Nous devons explorer ces zones pour comprendre ce qui se passe de chaque côté. »

Amélie (pointant du doigt) : « Il y a peut-être des indices dans ces montagnes. Nos ancêtres parlaient de lieux de pouvoir similaires. »

Ils passèrent plusieurs heures à dessiner, discuter et planifier leurs futures explorations. La carte qu’ils créèrent était détaillée, indiquant des points d’intérêt potentiels et des routes à suivre.

Le soir venu, après un repas copieux préparé par Skarn, ce dernier eut une idée pour détendre Amélie.

Skarn (souriant) : « Amélie, que diriez-vous de regarder un film ? C’est une forme de divertissement très populaire ici. Nous pourrions nous installer confortablement sur le canapé et manger de la glace. »

Amélie (curieuse) : « Un film ? Et de la glace ? Je suis intriguée. Montrez-moi. »

Skarn sortit une boîte de glace du congélateur, en expliqua la provenance et le goût. Il en servit deux bols et les apporta au salon. Amélie, méfiante au début, prit une cuillère de glace et la porta à ses lèvres. Ses yeux s’illuminèrent de plaisir.

Amélie (émerveillée) : « C’est délicieux ! J’en ai jamais goûté quelque chose de pareil. »

Ils s’installèrent confortablement sur le canapé, Skarn alluma la télévision et choisit un film. Amélie, fascinée par l’écran lumineux, observa attentivement chaque scène. Le film racontait une histoire épique de courage et d’aventure, rappelant certains contes de son propre monde.

Skarn (chuchotant) : « C’est une histoire fictive, mais elle montre les valeurs que nous chérissons ici. »

Amélie (absorbée par le film) : « C’est incroyable. C’est comme vivre une histoire sans quitter la pièce. »

La soirée se termina sur une note douce et paisible, avec Amélie découvrant le plaisir de la glace et l’enchantement des films. Malgré les nombreuses différences entre leurs mondes, elle commençait à apprécier les merveilles de ce nouvel univers.

La tempête s’intensifie et cause une panne de courant. Amélie et Skarn doivent improviser pour se maintenir au chaud et en sécurité.

La nuit tombe, et avec elle, la tempête de neige atteint son apogée. Le vent hurle autour de la maison, faisant trembler les fenêtres. Soudain, tout s’éteint. Le bruit léger des appareils électroménagers disparaît, plongeant la maison dans un silence angoissant.

Skarn : « Oh non, une panne de courant… Il va falloir qu’on trouve une solution pour rester au chaud. »

Amélie : « Une panne de courant ? Qu’est-ce que c’est ? »

Skarn : « Le courant, c’est ce qui alimente nos maisons en électricité. Sans électricité, plus de lumière, plus de chauffage… Mais ne t’inquiète pas, on va s’en sortir. »

Amélie suit Skarn jusqu’au salon. Il allume quelques bougies, dont la lueur vacillante apporte un semblant de réconfort.

Skarn : « Je vais chercher des couvertures supplémentaires et allumer la cheminée. Ça devrait nous aider à rester au chaud. »

Il se met à l’œuvre, amenant des couvertures épaisses et allumant un feu dans la cheminée. Bientôt, une chaleur douce commence à se répandre dans la pièce.

Amélie : « Merci, Skarn. Tu es vraiment prévoyant. Je ne suis pas habituée à ce genre de situation. »

Skarn : « De rien. Ça fait partie de la vie ici. On doit toujours être prêts à faire face aux caprices de la nature. »

Amélie regarde le feu, les pensées tourbillonnant dans sa tête. Elle se demande combien de temps cette tempête va durer et si elle pourra retrouver sa sœur bientôt.

Amélie propose de raconter des histoires de son monde pour passer le temps et renforcer leur amitié.

 

Amélie : « Pour passer le temps, que dirais-tu si je te racontais des histoires de mon monde ? Peut-être que cela pourrait nous aider à oublier la tempête dehors. »

Skarn sourit et s’installe confortablement près du feu, enroulé dans une couverture. « Ça me semble une excellente idée. J’ai hâte d’en savoir plus sur ton monde. »

Amélie prend une profonde inspiration, rassemblant ses souvenirs. « Alors, laisse-moi te raconter l’histoire de l’ancienne cité de Valandor, le cœur du royaume des elfes… »


Amélie raconte l’histoire de Valandor, une cité majestueuse cachée au cœur d’une forêt enchantée, protégée par des sorts anciens et des arbres millénaires. Elle décrit les tours d’argent scintillant sous la lumière des étoiles, les jardins suspendus où les fleurs chantent des mélodies envoûtantes, et les rivières de cristal où nagent des créatures magiques.

Skarn : « Ça a l’air incroyable. J’aimerais vraiment voir cet endroit un jour. Y a-t-il une histoire particulière que tu aimerais partager ? »

Amélie réfléchit un moment, puis décide de raconter une légende célèbre parmi son peuple.

Amélie : « Il y a bien longtemps, avant même la naissance de nos ancêtres, Valandor était protégée par une puissante reine, Elandriel. Elle possédait une couronne magique, forgée par les anciens dieux, qui lui permettait de contrôler les éléments. Sous son règne, notre monde vivait en harmonie. »

Skarn : « Et que s’est-il passé ensuite ? »

Amélie : « Un jour, un sorcier jaloux, Zarathorn, envoya ses armées pour conquérir Valandor et s’emparer de la couronne. Mais Elandriel, avec le soutien de son peuple et la puissance des éléments, réussit à repousser les envahisseurs. La bataille fut épique, et les cicatrices de cette guerre sont encore visibles aujourd’hui dans certaines parties de notre royaume. »

Skarn : « Quelle histoire fascinante. Ça doit être incroyable de vivre dans un endroit aussi riche en histoire et en magie. »

Amélie sourit doucement. « C’est vrai. Mais chaque monde a ses propres merveilles et ses propres histoires. Je suis curieuse d’en apprendre plus sur le tien, Skarn. Parle-moi de ta vie ici. »

Skarn commence alors à raconter son enfance dans les montagnes, ses premières explorations en tant que géologue, et les mystères de la nature qu’il a découverts au fil des années. Amélie écoute avec attention, fascinée par les différences et les similitudes entre leurs deux mondes.

Amélie : « Il y a une autre histoire que je voudrais partager avec toi, une histoire plus personnelle. »

Skarn se redresse, intéressé. « Je t’écoute. »

Amélie : « Il s’agit de mon amant, Eldarion. Nous nous sommes rencontrés il y a de nombreuses années, lors d’une mission pour protéger notre royaume. Eldarion est un mage puissant et sage, doté d’un cœur aussi noble que ses actions. »

Skarn : « Il semble que tu aies beaucoup de respect et d’affection pour lui. »

Amélie hoche la tête avec un sourire mélancolique. « Oui, c’est vrai. Nous avons partagé de nombreux moments ensemble, bons et mauvais. Il m’a appris à voir le monde différemment, à comprendre la véritable valeur du courage et de la compassion. »

Skarn : « Ça doit être difficile pour toi d’être loin de lui. »

Amélie : « C’est vrai. Mais je sais que nos cœurs sont toujours liés, même si nous sommes séparés par cette faille. Je me demande comment il va et ce qu’il pense en ce moment. »

Skarn : « Peut-être qu’il ressent la même chose que toi. Parfois, l’amour peut transcender les distances et les barrières des mondes. »

Amélie sourit doucement. « J’aime à le croire. Eldarion est mon ancre, mon soutien. Il m’a toujours encouragée à explorer, à découvrir de nouvelles choses, même si cela signifie prendre des risques. »

Skarn : « Et cela fait combien de temps que vous êtes ensemble ? »

Amélie : « Cela fait plus de 30 ans maintenant. Pour les humains, cela peut sembler une éternité, mais pour nous, les elfes, c’est une partie précieuse de notre longue vie. Actuellement, j’ai 110 ans, ce qui équivaut à environ 19 ans pour un humain. »

Skarn : « C’est fascinant de penser à votre perception du temps et de l’amour. Votre histoire est vraiment inspirante, Amélie. »

Amélie : « Merci, Skarn. Parler de lui me rappelle pourquoi je fais tout cela, pourquoi il est important de comprendre cette faille et de protéger notre monde. »

Skarn : « Et tu n’es pas seule dans cette quête. Nous travaillerons ensemble pour découvrir la vérité et trouver un moyen de sécuriser cette faille. »

Amélie hocha la tête, se sentant réconfortée par les paroles de Skarn. Leur conversation continua jusqu’au petit matin, renforçant leur amitié naissante et partageant des histoires personnelles qui les rapprochèrent encore plus.

Amélie se concentra, essayant de sentir les flux magiques autour d’elle. Elle ferma les yeux, laissant son esprit s’étendre vers la faille. Elle murmura des incantations, espérant communiquer avec l’énergie de son monde.

Skarn, assis près d’elle, observait en silence, respectant le rituel.

Amélie : « Il y a des flux magiques… je peux les sentir. »

Skarn : « Vraiment ? Que ressens-tu exactement ? »

Amélie : « Il y a une forte énergie qui provient de la faille, comme si elle pulsait avec une vie propre. Mais ce n’est pas tout… Il y a aussi des résidus de magie, des traces lointaines. Cela pourrait signifier qu’il existe d’autres failles ailleurs dans ce monde. »

Skarn : « C’est incroyable. Si c’est vrai, cela pourrait changer notre compréhension des liens entre nos mondes. »

Amélie hocha la tête, les yeux toujours fermés, se concentrant davantage. « Les flux sont complexes, entrelacés… mais je peux les suivre. Il faudrait que j’explore davantage pour comprendre leur origine exacte. »

Skarn : « Penses-tu pouvoir les tracer jusqu’à une autre faille ? »

Amélie : « Peut-être. Cela demandera du temps et beaucoup d’énergie. Mais si nous pouvons localiser une autre faille, cela pourrait offrir une nouvelle voie pour sécuriser nos mondes. »

Skarn : « Alors nous devons continuer à explorer. Nous devons comprendre ces flux magiques et ce qu’ils signifient. Je suis avec toi, Amélie. Ensemble, nous pourrons trouver des réponses. »

Amélie ouvrit les yeux, fixant Skarn avec détermination. « Oui, ensemble. Nous découvrirons la vérité sur ces failles et protégerons nos mondes. Il faut juste trouver par où commencer. »

Skarn : « Nous pourrions commencer par examiner les résidus magiques. Peut-être qu’ils nous mèneront à une autre faille ou à une source d’énergie. »

Amélie : « Oui, c’est une bonne idée. Commençons nos recherches dès que possible. »

Skarn : « D’accord, mais d’abord, prenons un peu de repos. Il est important que nous soyons en forme pour ce qui nous attend. »

Amélie acquiesça, sachant qu’ils avaient une longue route devant eux. Leur quête ne faisait que commencer, mais elle était déterminée à percer les mystères des failles et à protéger son monde et celui de Skarn.

Amélie ferma les yeux, se concentrant intensément pour établir un lien télépathique avec sa sœur. Elle espérait pouvoir communiquer avec Lilia et partager ses découvertes sur les flux magiques et les possibles autres failles. L’énergie de la faille résonnait autour d’elle, et bientôt elle sentit la présence familière de sa sœur.

Amélie : « Lilia, peux-tu m’entendre ? J’ai découvert des choses importantes ici. Il semble qu’il y ait d’autres flux magiques, peut-être d’autres failles. »

La réponse de Lilia vint rapidement, mais avec une urgence inhabituelle dans sa voix.

Lilia : « Amélie, écoute-moi bien. Les humains de notre monde se sont emparés de la faille. Ils ont bloqué l’accès et se préparent à la défendre. Une guerre est sur le point d’éclater entre les humains et les elfes. Tu dois rester où tu es, avec Skarn. Si tu reviens, tu risques d’être capturée par les humains. »

Amélie fut choquée par cette nouvelle. Elle sentit une vague de peur et d’inquiétude l’envahir, mais elle tenta de rester calme pour répondre à sa sœur.

Amélie : « Que s’est-il passé exactement ? Comment les humains ont-ils réussi à s’emparer de la faille ? »

Lilia : « Ils nous ont observés, ils ont vu nos allées et venues. Ils ont compris l’importance de la faille et ont décidé de la contrôler. Marcus est à leur tête, et ils sont déterminés à garder ce point stratégique. Les tensions montent, et une guerre pourrait éclater à tout moment. S’il te plaît, reste avec Skarn. C’est trop dangereux pour toi de revenir maintenant. »

Amélie sentit une boule se former dans sa gorge. Elle ne voulait pas abandonner son monde, mais elle comprenait les risques.

Amélie : « D’accord, Lilia. Je vais rester ici pour l’instant. Mais sois prudente, s’il te plaît. Nous trouverons un moyen de résoudre cette situation. »

Lilia : « Merci, Amélie. Prends soin de toi et de Skarn. Je te tiendrai au courant de ce qui se passe ici. »

Le lien télépathique se dissipa, laissant Amélie seule avec ses pensées et ses craintes. Elle ouvrit les yeux et regarda Skarn, qui l’observait avec une expression inquiète.

Skarn : « Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu as l’air bouleversée. »

Amélie : « Les humains de mon monde ont pris le contrôle de la faille. Une guerre pourrait éclater. Lilia m’a demandé de rester ici, pour ma sécurité. »

Skarn : « Je suis désolé d’entendre ça. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour t’aider, Amélie. Nous devons rester forts et trouver un moyen de protéger ton monde. »

Amélie et Skarn passèrent la nuit à discuter des événements troublants qui se déroulaient dans le monde d’Amélie. La tempête de neige continua à faire rage, les isolant du reste du monde. Au matin, la tempête s’apaisa, et la neige cessa de tomber. Le silence qui s’ensuivit était apaisant, mais Amélie savait qu’elle devait agir.

Amélie et Skarn passèrent la nuit à discuter des événements troublants qui se déroulaient dans le monde d’Amélie. La tempête de neige continua à faire rage, les isolant du reste du monde. Au matin, la tempête s’apaisa, et la neige cessa de tomber. Le silence qui s’ensuivit était apaisant, mais Amélie savait qu’elle devait agir.

Amélie : « Maintenant que la tempête est terminée, il est temps de chercher des informations sur cette faille. Peut-être que nous trouverons quelque chose dans une bibliothèque. »

Skarn acquiesça, partageant son souci de comprendre cette anomalie.

Skarn : « Oui, nous devons trouver des réponses. Il y a une grande bibliothèque dans la ville voisine. Nous pourrons y trouver des livres et des archives qui pourraient nous aider. »

Ils se préparèrent pour leur expédition. Amélie était fascinée par les vêtements modernes que Skarn lui donna. Elle enfila un jean, un pull confortable et une paire de bottes. L’ensemble était très différent des vêtements elfes qu’elle portait habituellement.

Ils sortirent enfin de la maison de Skarn et marchèrent jusqu’à sa voiture. Amélie ressentit une certaine appréhension lorsqu’elle s’assit à l’intérieur, mais Skarn la rassura en lui expliquant que c’était parfaitement sûr. Ils prirent la route, et Amélie regarda le paysage enneigé défiler par la fenêtre, encore émerveillée par ce monde si différent du sien.

En arrivant à la bibliothèque, Amélie fut impressionnée par la taille du bâtiment. Skarn lui expliqua comment fonctionnait la recherche de livres à l’aide de catalogues informatiques. Il lui montra comment utiliser un ordinateur, ce qui la fascina encore davantage.

Après plusieurs heures de recherche, ils trouvèrent enfin des informations intéressantes. Skarn dénicha un livre sur les phénomènes paranormaux et les anomalies spatiales, tandis qu’Amélie trouva un recueil d’histoires anciennes mentionnant des portails entre mondes.

Ils s’assirent à une table et commencèrent à lire, partageant leurs découvertes.

Skarn : « Regarde ça, Amélie. Ce livre parle de portails qui s’ouvrent et se ferment spontanément à travers le temps. Certains chercheurs pensent que ces portails sont liés à des fluctuations énergétiques spécifiques. »

Amélie : « Et ici, il est mentionné que certaines civilisations anciennes auraient utilisé des portails pour voyager entre les mondes. C’est incroyable de penser que ce phénomène est connu depuis si longtemps. »

Ils continuèrent à lire et à discuter, échangeant des idées et des théories. La bibliothèque semblait détenir une multitude de connaissances, et Amélie se sentait plus confiante dans leur quête de comprendre la faille.

Plusieurs mois passèrent, durant lesquels Skarn et Amélie se rapprochèrent de plus en plus. Malgré leurs recherches assidues, ils ne trouvèrent rien de concluant sur les portails interdimensionnels. Amélie ne parvenait toujours pas à rentrer chez elle, et l’incertitude pesait lourdement sur ses épaules.

Un jour, alors qu’ils étaient assis dans le salon de Skarn, une notification surgit sur son ordinateur. Une nouvelle découverte archéologique au Tibet faisait état d’un flux énergétique intense détecté dans une grotte. Skarn et Amélie, qui s’étaient tenus au courant de ce genre de phénomènes, décidèrent immédiatement de partir pour le Tibet.

Quelques jours plus tard, Skarn et Amélie atterrirent à Lhassa, la capitale tibétaine. Les montagnes majestueuses et les paysages à couper le souffle les entouraient, ajoutant un sentiment d’émerveillement à leur mission. Ils prirent ensuite la route vers le site archéologique situé dans une région reculée.

La route était longue et ardue, mais Amélie et Skarn étaient déterminés. Après plusieurs heures de voyage, ils atteignirent enfin la grotte mentionnée dans les rapports. L’entrée de la grotte était sombre et mystérieuse, presque intimidante.

Skarn : « Nous y voilà. Espérons que nous trouverons des réponses à l’intérieur. »

Amélie hocha la tête, son cœur battant d’excitation et d’appréhension. Ils entrèrent dans la grotte, munis de lampes torches et d’équipements de recherche.

À mesure qu’ils s’enfonçaient dans les ténèbres, Amélie sentit une étrange énergie. Quelque chose d’inexplicable et de puissant. Finalement, ils arrivèrent dans une vaste salle souterraine. Au centre de cette salle, un étrange portail scintillait faiblement, émettant une lueur mystérieuse.

Amélie : « C’est incroyable… C’est peut-être une autre faille ! »

Skarn : « Nous devons être prudents. Approchons-nous lentement et voyons ce que nous pouvons découvrir. »

Ils s’avancèrent prudemment, observant chaque détail de la faille. Amélie sentit son cœur s’emballer. Peut-être que cette faille était la clé de son retour chez elle.

La faille commença à réagir de manière imprévisible. Des pulsations lumineuses parcouraient la surface du portail, et des énergies invisibles crépitaient dans l’air. Amélie et Skarn échangèrent un regard inquiet.

Skarn : « La faille devient instable. Nous devons décider rapidement si nous devons tenter de la traverser maintenant ou continuer nos recherches ici. »

Amélie sentit une vague de détermination monter en elle. Elle savait que chaque seconde comptait.

Amélie : « Nous ne pouvons pas attendre. Si cette faille est notre seule chance de rentrer, nous devons la saisir. »

Skarn hocha la tête, partageant sa détermination malgré les risques évidents.

Skarn : « Très bien. Préparons-nous. Nous devons être prêts à affronter l’inconnu. »

Ils rassemblèrent rapidement leurs affaires et se préparèrent à traverser la faille. Amélie activa sa magie, sentant les flux énergétiques réagir à sa présence. Skarn, quant à lui, vérifia ses équipements et s’assura qu’ils avaient tout ce dont ils pourraient avoir besoin de l’autre côté.

Amélie : « Es-tu prêt ? »

Skarn : « Autant que possible. Allons-y. »

Main dans la main, ils s’approchèrent de la faille. Amélie sentit une étrange sensation de froid et de picotements lorsqu’elle tendit la main pour toucher la surface luminescente. Ils franchirent la barrière magique ensemble, leurs corps étant enveloppés par une lumière éclatante.

Lorsqu’ils émergèrent de l’autre côté, Amélie et Skarn se retrouvèrent dans un endroit totalement différent. Ils se tenaient sur une vaste plaine, parsemée de fleurs étranges et colorées. Le ciel au-dessus d’eux était d’un bleu profond, et de hauts sommets montagneux se dessinaient à l’horizon.

Amélie : « Où sommes-nous ? »

Skarn : « Je n’en ai aucune idée. Cela ne ressemble à rien de ce que j’ai vu dans notre monde. »

Ils commencèrent à explorer les environs, cherchant des indices sur leur nouvelle localisation. La faille derrière eux était toujours visible, mais semblait plus stable de ce côté.

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